L’industrie maritime adopte des amendements à la Convention du travail maritime pour améliorer les conditions des marins



GENÈVE (OIT info) – Les gouvernements, les gens de mer et les armateurs de l’industrie mondiale du transport maritime ont adopté huit amendements à la Convention du travail maritime, 2006, telle que modifiée (MLC, 2006), dans le but d’améliorer les conditions de vie et de travail des gens de mer du monde entier.

Plus de 500 délégués participant à la deuxième partie de la réunion tripartite spéciale de la MLC, 2006, se sont réunis en format hybride du 5 au 13 mai 2022. Les amendements dont ils sont convenus permettront de garantir que :

  • les gens de mer disposent d’un équipement de protection individuelle de taille appropriée, notamment pour convenir au nombre croissant de femmes marins ;
  • de l’eau potable de bonne qualité soit disponible gratuitement pour les gens de mer ;
  • les États facilitent davantage le rapatriement rapide des gens de mer abandonnés ;
  • les États fournissent des soins médicaux aux gens de mer qui ont besoin d’une assistance immédiate et facilitent le rapatriement des restes des gens de mer décédés à bord ;
  • les armateurs fournissent aux gens de mer une connectivité sociale appropriée et les États offrent un accès à Internet dans leurs ports ;  
  • les gens de mer sont informés de leurs droits relatifs à l’obligation des services de recrutement et de placement d’indemniser les gens de mer pour les pertes monétaires ; et
  • tous les décès de gens de mer sont enregistrés et signalés annuellement à l’OIT et les données pertinentes sont publiées.

Les amendements seront présentés pour approbation à la prochaine session de la Conférence internationale du Travail, qui se tiendra en mai et juin 2022. S’ils sont approuvés, ils devraient entrer en vigueur en décembre 2024.

En plus des amendements, le Comité tripartite spécial a adopté un certain nombre de résolutions liées aux brimades et au harcèlement des gens de mer, y compris les agressions et le harcèlement sexuels ; au système de sécurité financière pour protéger les gens de mer en cas d’abandon et à la nécessité d’adopter des mesures pour garantir que tous les gens de mer disposent de moyens de recours contractuels adéquats contre les armateurs.

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