Le mardi 12 octobre 2021, la Fondation Terre Solidaire organisait la 2ème édition de sa rencontre annuelle : CQFD pour la planète, Ceux Qui Font Demain pour la planète.
Le #CQFD 2020 avait eu lieu en ligne en raison du contexte sanitaire. 7 intervenants (Véronique Lucas, Anne Bringault, Matthieu Dardaillon, Marine Calmet, Bernard Horenbeek, Eric de Kermel, Julie Sauvêtre) avaient abordé des sujets très divers tous en lien avec la transition écologique et solidaire, comme les droits de l’environnement, l’entreprenariat social, la banque éthique, l’agroécologie…
Cette année, nous avons eu la chance de nous retrouver à la REcyclerie à Paris pour accueillir à nouveau des acteurs de terrain venus d’horizons variés qui contribuent chacune et chacun à leur niveau à construire un monde plus soutenable et juste pour toutes et tous.
Activons notre pouvoir d’agir
Tous les intervenants sont d’accord sur ce point. Nous avons tous le pouvoir d’agir, et c’est bien l’objectif de cette rencontre CQFD pour la planète : donner envie d’agir, susciter des passages à l’action.
Et notre pouvoir d’agir peut s’exercer à tous les niveaux : en tant que simple citoyen, consommateurs, ou encore salariés, entrepreneurs, décideurs politiques.
Olivier Gruié nous invite à « devenir des producteurs, au lieu d’être de simples consommateurs : il faut que chacun d’entre nous puisse produire de la nourriture afin de développer cette résilience dont nous allons vraiment avoir besoin, afin d’être connectés à cette nature si importante, afin d’être des acteurs de la régénération de la biodiversité. »
Informer et s’informer
Nous pouvons agir à plusieurs niveaux, en commençant par partager au maximum les informations sur l’urgence écologique pour qu’elle soit au cœur de toutes les conversations. Car comme le souligne Paloma Moritz « Au moment où nous devrions parler des solutions pour lutter contre le changement climatique, nous en sommes malheureusement encore à convaincre de l’urgence. » Et nous avons besoin d’être de plus en plus nombreux à être convaincus de cette urgence écologique, cette urgence à agir.
Nous devons informer massivement et devons aussi exiger de l’information, notamment de la part des marques. Pour Laura Gay, « Les consommateurs ne sont pas responsables de ce que font les marques. Par contre, ils sont capables de les inciter à changer, à améliorer leurs pratiques en exigeant des informations ».
Avant de jeter toutes les marques de fast fashion de nos vestiaires ou de renouveler notre garde-robe avec des marques éco-responsable, la première chose à faire est de commencer à se questionner sur ses achats vestimentaires. Et dans ce questionnement, nous sommes en droit en tant que consommateurs de savoir d’où proviennent nos vêtements, de quoi ils sont faits comme nous exigeons une traçabilité des aliments compensant notre assiette.
Travaillons ensemble pour inventer le monde de demain
Autre thématique forte de cette rencontre : la nécessité de travailler ensemble pour inventer le monde de demain.
Ce n’est pas un combat de générations ou entre les générations. Nous avons chacun à apprendre les uns des autres. Car comme le dit Marie Desplechin « Ce qui arrive est certainement très périlleux mais peut-être aussi très aventureux. » Et nous pouvons très certainement inventer quelque chose qui soit dans le partage des générations.
Inventer le monde de demain, c’est aussi repenser notre rapport au local, au territoire. C’est la conviction d’Elisabeth Laville : « Penser local, c’est tirer le maximum des ressources qui sont déjà sur le territoire et que nous pouvons mutualiser, partager, louer ou encore recycler. »
Penser local c’est bénéfique pour l’emploi, pour la résilience économique des territoires, pour la relance économique, et aussi pour la lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de CO2 liées aux exportations et aux importations.
Retrouvez l’intégralité des interventions du #CQFD 2021 sur la chaine YouTube de la Fondation Terre Solidaire