La Fondation Terre Solidaire lance la 3ème édition de son Prix de Thèse pour une transition écologique et solidaire. Un.e lauréat.e sera sélectionné.e dans chacune des deux catégories (« Sciences Humaines et Sociales » et « Sciences de l’ingénieur et de la Terre ») par un jury interdisciplinaire, composé de chercheurs et d’acteurs.
Cette 3ème édition est parrainée par Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC.
Les dossiers de candidatures sont à retourner au plus tard le 15 décembre 2023 (inclus).
Face à l’ampleur des défis, il est vital de réunir toutes les énergies à tous les niveaux de la société et casser les silos entre les différents écosystèmes : universitaires, politiques, associatifs…
La Fondation Solidaire y contribue avec ce prix de thèse qui encourage les docteurs qui font l’effort de mettre leur recherche de thèse au service d’acteurs impliqués sur le terrain.
Ces travaux doivent avoir traité d’enjeux relatifs à la transition écologique, dans le contexte français, avec une attention aux situations d’inégalités ou de discriminations afin de favoriser la concrétisation des objectifs de justice et de solidarité.
Au travers de ce Prix de thèse, la Fondation Terre Solidaire se donne trois objectifs :
- Identifier et valoriser des signaux faibles au sein du monde académique (tous secteurs disciplinaires confondus) qui abordent par leurs travaux de recherche des enjeux précurseurs et majeurs pour accélérer la transition écologique de nos sociétés en particulier en France.
- La transition écologique est indissociable des enjeux de justice et de solidarité. Les populations les plus vulnérables sont les premières touchées par les conséquences des dérèglements climatiques et écologiques. Aussi, les travaux primés doivent porter une attention aux situations d’inégalités ou de discriminations afin de favoriser la participation de la diversité des personnes et la concrétisation des objectifs de justice sociale et environnementale.
- Forte de ses partenariats avec les acteurs engagés dans une dynamique de transition écologique dans les territoires, la fondation fait le constat de leur manque de relations avec le monde académique. Or ces acteurs ont besoin d’être nourris par des connaissances pour pouvoir innover, expérimenter et essaimer leurs actions.
Ce prix vise ainsi à encourager les partenariats entre chercheurs et acteurs.
Toutes les disciplines scientifiques sont concernées par ce Prix.
Un.e lauréat.e sera sélectionné.e par le jury dans chacune des deux catégories suivantes :
- Sciences Humaines et Sociales ;
- Sciences de l’ingénieur et de la Terre.
Une dotation de 4 000€ récompensera le ou la lauréat.e de chacune des catégories.
Cette 3ème édition est parrainée par Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC, qui a souhaité ainsi soutenir cette initiative portée par la Fondation Terre Solidaire.
Le jury, quant à lui, illustre concrètement cette volonté de réunir les mondes académiques, institutionnels économiques, associatifs… Il est ainsi composé d’une sociologue, d’une administratrice d’une association de protection de l’environnement, d’une agricultrice, d’une élue locale, d’un docteur en génie électrique, d’un responsable d’un réseau de coopératives, d’un ingénieur, d’un responsable d’une association de lutte contre la pauvreté, etc.
Les succès des deux premières éditions ont confirmé l’intérêt et la singularité de ce Prix de thèse en France : il existe peu de prix de thèse spécifiquement dédié aux enjeux de la transition écologique et solidaire et valorisants un effort de rendre accessible les connaissances produites aux acteurs d’intérêt général. Ces premières éditions ont montré que le prix répondait à la fois à une attente de jeunes chercheurs et jeunes chercheuses engagés sur ces enjeux et à une demande d’acteurs de terrain de mieux bénéficier des travaux académiques pour consolider leurs actions.
L’organisation de ce prix de thèse complète ainsi les différentes actions menées par la Fondation Terre Solidaire en faveur de la transition écologique et solidaire. En particulier celles qui visent à soutenir les innovations et les réflexions portées par le tissu associatif et qui a besoin pour cela d’être nourri par les travaux académiques.