La violence et le harcèlement au travail portent atteinte aux vies et aux moyens de subsistance. Que ce soit sur le lieu de travail, dans les espaces publics ou à la maison, il s’agit de la violation ou de l’abus des droits de l’homme le plus répandu dans le monde.
La violence et le harcèlement au travail ont un coût social et économique important pour les individus et les familles, et pour l’ensemble des sociétés, notamment en termes de services publics, de perte de revenus et de productivité.
Il y a trois ans, l’OIT a adopté le tout premier traité international sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail – la convention 190 et la recommandation 206 qui l’accompagne.
La Convention 190 de l’OIT reconnaît le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence et de harcèlement fondés sur le genre.
La Convention 190 reconnaît également que les femmes, ainsi que d’autres personnes appartenant à des groupes vulnérables, sont plus exposées et appelle à l’adoption d’une approche inclusive, intégrée et sensible au genre pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de violence et de harcèlement au travail.
Pour faire de ce droit une réalité et ne laisser personne de côté, nous avons besoin que tous les pays ratifient et mettent en œuvre la C190 !
La ratification universelle aidera à garantir une vie de dignité et de respect pour tous et contribuera à notre objectif de faire progresser le travail décent et de promouvoir la justice sociale pour tous.
Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et tous les jours, je demande instamment à tous les pays de ratifier et de mettre en œuvre la convention C190.