Nous avons rencontré des difficultés, la terre a subi des changements avec le temps, par exemple avant c’était plus facile, quand il y avait le barrage, même avec l’ancienne méthode. Ensuite, avec les problèmes d’érosion, l’eau commençait à dévier, on perdait beaucoup d’eau, la terre commençait à se fissurer et il nous était de plus en plus difficile de faire revenir l’eau, puisqu’en hiver la terre l’absorbe et en été la terre se fissure… Ce qui a poussé beaucoup d’agriculteurs – il y avait plus de 40 agriculteurs – à s’éloigner petit à petit, ils se disaient «déjà que nos pères n’ont rien gagné, que dire de nous…».
Nos grands-parents avaient ce principe de ne pas quitter leurs terres quoi qu’il arrive, même s’ils étaient perdants.
Cela a poussé les jeunes à partir à Tunis pour travailler dans des chantiers. Certains ont fait des études, les autres sont partis et ont laisser tomber leurs terres, et la région est devenue presque déserte.