« Maurice , Rodrigues , deux iles un destin commun » en ces jours ou nous commémorons la Fête de la République et de l’indépendance ces paroles prononcées par Cassam Uteem il y a quelques années a Rodrigues résonnent au pluriel. Cassam Uteem alors qu’il était encore President de la République et même après avoir quitté ces fonctions n’a jamais dévié de son parti-pris pour la communauté de destin de notre République archipel et toutes ses composantes de populations îliennes spécifiques.
La République sonne plus ‘neutre’ que l’indépendance , saluée a l’ile Maurice comme l’aboutissement d’un processus négocié avec la puissance coloniale , mais accueillie a l’ile Rodrigues par l’épisode « kass pavillon » le 12 mars 68 a Port Mathurin, assortie de déportation et d’exil aux Chagos en attendant le sort réservé aux Agaleens.
Aujourd’hui encore demeure un arrière-gout acre de gaz lacrymogène, du bruit des boggies, des coups de matraques, piques de baïonnettes, d’incarcérations s’ensuivant. Le reste relève de l’histoire. Celle qui nous éclaire sur la fixation assorties des bouderies de l’actuel Chef Commissaire de même que celui jusqu’à récemment encore Minority Leader de l’Assemblée Régionale de Rodrigues. Fixation narcissique obsessionnelle pour le strapontin bancal de ministre de Rodrigues : Un temps point d’orgue firmament de toute carrière politique pour un natif de l’íle.
Dernier épisode en date de la telenovella aux mines renfrognées du quidam au début des années 2000. Alors que la Loi de dévolution mijotait dans la vision de Paul Bérenger et d’Anerood Jugnauth , ils optèrent pour une transition du ministère de Rodrigues confiée a Joe Lesjongard. Choix et demarche qui a provoquée des gastriques aigues aussi bien que des remontées de bile pathétiques. Encore aussi historique la bouderie durant le mandat du Ramgoolam-Bérenger entre 1995 et 2000. Le Premier ministre d’alors avait conservé le portefeuille de ministre de Rodrigues pour lâcher les miettes de Junior ministership a Benoit Jolicoeur. Au grand dam de son colistier et néanmoins leader d’alors élu en deuxième position. Histoire quand tu nous tiens
Depuis 2002 Les avatars de majorités et de minorités renversée ont porte aux affaires de l’ile alternativement les autonomistes de combat et les fédéralistes d’un temps . Les deux n’ayant jamais explore et pousse dans ses retranchements les possibilités de même que les contraintes du Rodrigues Regional Assembly Act sauf en cas d’appendicite aigue , a évoquer, en paroles la « sécession » voire « l’indépendance » au gre des poussées d’hypertension relationnelles.
Des effets de manche singulièrs équilibrés par les catéchumènes «néo républicains » et leurs postures plus intégrationnistes que moi tu meurs « au sein de la République » du moins pour une certaine galerie.
N’en soyons pas dupes a ce petit jeu du « je t’aime moi non plus » dont Moise seul a le secret .
Le pendule a néanmoins connu en novembre 2019 une arythmie soudaine a l’occasion des élections générales . Une secousse tellurique ayant vu une succession de minis tsunamis dans le lagon politique rodriguais. La une vision réduite au « go home »anachronique, primaire et sectaire, Ici une voilure réduite a une peau de chagrin. le Mephisto tout designe et ses suppôts, pourtant locaux raflant la mise au niveau de l’opposition.
La pirogue s’est vite vu lestée de 5 de ses élus il y a quelques temps . Depuis la marmite politique est en ébullition et les compteurs remis a zéro avec les élections régionales a l’horizon 2022 – a l’occasion des 20 ans de l’autonomie. Celle-ci qui demande a être approfondie et avoir le courage et la vision de repousser ses propres limitations contraintes et horizons. Un constat a l’image de ces bateaux finances par l’IFAD qui croupissent lamentablement a quai , des projets annonces tambour battants qui végètent inutilisés et inutilisables exemple l’abattoir a l’époque ultra moderne et aux normes européennes a Baie Dimant. Un câble atteint de cataracte endémique. Il en est de même dans les secteurs de l’agro industrie, l’élevage le miel , l’exploitation de l’huile essentielle des limons etc . sans mentionner le gâchis du secteur de l’eau et le non-sens écologique du dépotoir de Roche Bon Dieu ou finissent toutes les bouteilles en plastique importées de Maurice et la véritable catastrophe des effluents des stations de désalinisations déversées dans le lagon – Pas mal pour une Ile Ecologique .
Ce ne sont pas les opportunités d’agir et ou d’alternative qui manquent ces jours ci en vue de 2022 –
Les challengers somme toute conjoncturels et exogènes malgré eux , issus des dernières élections générales doivent humblement accepter de garder la tête froide , de jouer cartes sur tables avec les autres acteurs potentiels privilégiant de part et d’autre la mise en commun des visions et valeurs. L’objectif demeure de constituer un capital d’avenir a valeur ajoutée réelle. Cela comporte le défi pour tous les prétendants de constituer une équipe présentant la capacité de projeter Rodrigues au-delà de 2050 et repousser la vision en aval de l’Autonomie. Sinon ce sera encore une fois une médiocre et désespérante partie de Poker Menteur.
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