Ce film de sept minutes, tourné entièrement sur un téléphone portable, a décroché le premier prix dans une catégorie spéciale de courts-métrages parrainée par l’OIT. Il aborde de nombreuses questions fondamentales portées par l’OIT, telles que le travail des enfants, le mariage d’enfants, la violence à l’égard des filles et des femmes et l’enfance volée.
Ce court-métrage a été sélectionné par un jury composé de membres du Département de la communication et de l’information du public de l’OIT et jugé sur divers critères, dont le scénario, la créativité et l’engagement.
M. Galal a déclaré que l’idée du film lui était venue de sa conviction que le principal obstacle à l’égalité des sexes réside dans le comportement et les attitudes des hommes.
«Elle n’est pas une marchandise, et une seule mauvaise décision suffit à ruiner toute une vie. C’est une histoire inspirée de faits réels que j’ai découverts lors de mes recherches et qui m’ont touché», a-t-il expliqué.
Martin Murphy, directeur de la communication et de l’information du public de l’OIT, dit du film qu’il est un portrait très émouvant.
«Le film est bien ficelé et créatif dans son approche de ces questions. L’égalité entre les sexes et la lutte contre les pires formes de travail des enfants sont des éléments clés pour atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD). Ce sont aussi les principaux moteurs transversaux de tous les résultats enregistrés par les politiques de l’OIT», a précisé M. Murphy.
Le directeur de l’OIT au Caire, Eric Oechslin, a remis le prix à M. Galal lors d’une cérémonie qui s’est tenue dans les bureaux de l’Organisation dans la capitale égyptienne, quelques jours avant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre.
À l’occasion de cette cérémonie, M. Oechslin a déclaré: «Nous adressons nos félicitations au gagnant, qui consacre toute l’importance de l’égalité des sexes et des droits des femmes à tout âge, y compris à l’adolescence. Elles ont droit à la santé, à l’éducation et à la protection contre les abus et la maltraitance. Les mariages précoces, le travail des enfants et les autres mesures coercitives imposées à un jeune âge ont pour conséquences un faible niveau d’instruction, des problèmes psychologiques et des emplois vulnérables et précaires pour les femmes de demain.»
Réservé à des films tournés sur téléphone portable, le Shasha Mobile Film Festival décerne différents prix dans plusieurs catégories. Au total, il a reçu plus de 3 500 contributions de cinéastes issus de 90 pays.
«Nous croyons tous en la culture du cinéma mobile, car elle permet aux jeunes talents de se faire connaître et d’être reconnus sur la scène de l’industrie cinématographique», a déclaré l’équipe qui organise le Festival Shasha.
