Abidjan (Côte d’Ivoire) – En Afrique de l’Ouest, comme dans de nombreux pays du monde où l’économie informelle domine, les apprentissages, reconnus comme un élément clé pour faire face à la crise de l’emploi des jeunes, restent souvent mal structurés. Il devient pressant d’améliorer ces systèmes d’apprentissage et d’en renforcer les liens avec le secteur privé pour une adéquation au marché du travail.

Sous l’égide de l’Initiative Mondiale pour l’Emploi Décent des Jeunes et grâce au soutien financier du Grand-Duché de Luxembourg, cet atelier a favorisé le partage d’expérience des partenaires qui s’engagent à développer des systèmes de formation par le travail permettant une meilleure intégration des jeunes au marché du travail dans la région. Les représentants de délégations tripartites (Gouvernements, Employeurs, Travailleurs) du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Togo, certains membres des agences des Nations Unies, les représentants du secteur privé et de la société civile ont partagé les connaissances et les bonnes pratiques d’un système d’apprentissage formel.

Cet atelier interactif, qui s’est déroulé du 2 au 4 Avril, a été l’occasion d’un partage de connaissances autour du système d’apprentissage et en a abordé les différents aspects clés : les rôles et responsabilités des institutions publiques et privées pour la mise en place d’un système d’apprentissage réussi, les bénéfices de ce dernier ainsi que son cadre réglementaire et un financement équitable pour tous. Le rôle du dialogue social dans les apprentissages, l’importance de l’adéquation au marché du travail et l’inclusion des groupes désavantagés ont été également analysés. Enfin, l’amélioration de l’apprentissage informel a été abordée ainsi que la coopération régionale.

L’atelier a été animé par des experts du BIT en développement des compétences et emploi des jeunes.