GIEC : Ultime appel à l’action climatique

Feu de forets illustrant changement climatique

« La bombe à retardement climatique pousuit son compte à rebours » 

C’est par ses mots que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres a réagi à la publication de la synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui cloture plus de huit ans de travaux et les résume en seulement 37 pages. Nul doute que ce rapport marquera  la COP28 qui a lieu aux Émirats arabes unis à la fin de l’année. Selon le rapport, des actions radicales, rapides et durables en matière d’atténuation et d’adaptation doivent être mises en place dès cette décennie pour éviter les pires conséquences des changements climatiques. Cette synthèse rapporte que quelque soient les scénarios d’émission futur, on estime que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.Il est donc question désormais de limiter au maximum ce réchauffement pour le contenir entre 1,5 et 2°C d’augmentation afin de garantir un monde vivable pour tous. L’avenir de tous se joue désormais à chaque dixième de degrés gagnés sur le rechauffement. En effet chaque augmentation même minime aura des conséquence sur la multiplication des conséquences, comme les sécheresses ou les catastrophes naturels.

Une participation inégale au réchauffement climatique selon le GIEC

Une fois de plus, il est réaffirmé que ce sont les activités humaines qui sont à la source de ce phénomène par le biais de l’augmentation constante des émissions de gaz à effet de serre. Il est également souligné qu’en observant l’utilisation non durable de l’énergie, des terres, des modes de vie et de consommation apparait de grandes inégalités : les pays développés ont historiquement émis plus de gaz à effet de serre que les pays en développement aujourd’hui plus vulnérable aux effets du changement climatique (on estime dés aujourd’hui que plus de la moitié de la population mondiale vit dans des contextes hautement vulnérables au changement climatique !).

Pour le GIEC une capacité d’adaptation au changement climatique limitée

Si le GIEC a observé des progrès dans l’adaptation au changement climatique,  le rapport indique aussi que la plupart de ces mesures d’adaptation sont inégalement réparties entre les régions, notant également une recrudéscence de la mauvaise adaption (maladaptive). Ce qui se cache derrière ce terme aussi traduit par maladaptation sont par exemple, les digues marines qui certes protègent mais participent dans le même temps à la déterioration des écosystèmes naturels. Le rapport prévient que des limites à l’adaptation ont déjà été franchies ou sont en train de l’être et que même certains écosystèmes (coraux, forêts tropicales ou régions polaires) ont déja atteint des points de non-retour.

Face à l’urgence climatique, les solutions sont là !

Il est nécessaire de transformer radicalement nos sociétés et d’investir massivement dans les énergies renouvelables si nous voulons atteindre les objectifs climatiques. Le GIEC souligne l’importance de la sobriété (pour la première fois dans un rapport de synthèse !) comme solution en réduisant fortement notre consommation d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau.  Une baisse de la demande pourrait en effet permettre une chute de 40 à 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050. Des exemples d’actions pour une société plus sobre incluent l’adoption de régimes alimentaires durables, la rénovation de bâtiments pour une meilleure isolation, l’optimisation des moyens de production et d’approvisionnement ou encore l’abandon des énergies fossiles et leur remplacement par des sources à faible émission de carbone. Ces changements ont des effets positifs à long terme, mais aussi à court terme, comme le souligne le rapport en précisant que notre bien-être collectif serait systématiquement et presque immédiatement amélioré !

Loin d’être une punition le changement synonyme de nouvelles voies heureuses ; la preuve en initiatives !

C’est au plus près des projets que nous soutenons, de leurs effets concrets, que nous sommes les témoins quotidiens de leur capacité à inspirer et donner espoir.

C’est en accompagnant des porteurs et proteurses de projets tels que ;

  • Clémence avec Les Petits Composteurs, que l’on se rend compte que le développement d’une filière locale de production de compost participe activement à la transformation d’un territoire pour le rendre plus résiliant et durable tout en permettant une expérience collective fédératrice. L’inauguration de la plateforme de compostage a eu lieu en octobre 2022 à Martinvast dans le Cotentin. C’est l’aboutissement de trois ans !
  • Julie qui pilote actuellement Fleurs d’Halage qui parvient à lier problématiques sociales et environnementales, en créant une fillière de la fleur française sur l’île Saint-Denis. Cette initiative permet à la fois une réduction des gaz à effet de serre dans une industrie encore trop peu sensibilisée, la dépollution de sols abimés par des années d’abandon mais aussi la réinsertion de salariés éloignés de l’emploi.
  •  Julien Vidal ou Lise Fortin en passant par Elisabeth Laville lors de notre #CQFD, nous rappelle chaque année par la parole d’acteurs et d’actrices engagés que non seulement le changement est possible mais il est aussi vecteur de bien être et de bonheur ! Outre des discours inspirants et multiples comme celui de Timothée Parrique sur la décroissance l’année dernière, nous avons la chance d’observer ces changements et leurs effets à l’oeuvre.

Que ce soit sur la question de l’énergie renouvelable et citoyenne, des nouvelles manières de consommer et produire, de la préservation de l’environnement ou des systèmes alimentaires durables, la Fondation Terre Solidaire soutient ainsi des projets concrets et locaux qui s’inscrivent dans les recommandations du GIEC . Les  solutions sont bien présentes et ne nécessitent que d’être encouragées et soutenues !

Nous soutenir et contribuer au développement de ces projets, c’est agir pour la préservation de notre planète afin de garantir un avenir viable pour totues les générations.

Source link

Read Previous

Greenpeace confronts deep sea mining expedition in the Pacific Ocean

Read Next

Un compostage au service de l’agriculture biologique

Leave a Reply